LGV vers la Bretagne, Le chantier « achevé à l'automne 2016

Eiffage rail express l'a réaffirmé vendredi. Les délais de livraison seront respectés dans le but d'obtenir l'autorisation d'exploiter la future ligne à grande vitesse le 15 mai 2017.

« Dans une vingtaine de mois, tout sera terminé. » Président d'ERE (Eiffage rail express), Marc Legrand l'a redit, vendredi, à Saint-Berthevin (Mayenne), devant des salariés du groupe et des partenaires du projet : les délais seront respectés. Le chantier sera achevé « dès l'automne 2016 », afin de permettre de faire circuler les trains d'essais et d'avoir, « le 15 mai 2017, l'autorisation d'exploiter la ligne dans des conditions totales de sécurité ». La gare Montparnasse se trouvera alors à une heure dix de la gare de Laval ; à moins d'une heure trente de celle de Rennes.
Actuellement, deux milliards d'investissements ont déjà été réalisés (sur 3,4 milliards prévus pour le chantier). Treize des quatorze viaducs qui jalonnent le nouveau tracé (long de 214 km) sont achevés. Les travaux de génie civil touchent à leur fin ; la quasi-totalité des 26 millions de mètres cubes de terre ont, aujourd'hui, été terrassés.

Le chantier, qui mobilise encore quelque 1 500 personnes, va désormais s'attacher à installer « tout ce qui permettra aux trains de circuler » : les câbles pour la signalisation (3 000 km seront nécessaires pour la circulation des courants à basse tension et des informations de télécommunications et signalisation), les antennes radio nécessaires à la transmission des informations aux TGV, la construction des sous-stations, la mise en place des 8 500 poteaux (200 sont déjà installés) destinés à recevoir les caténaires, ces fils qui conduisent le courant.

La pose des rails a, elle, démarré en toute fin d'année. Parti de Sablé-sur-Sarthe, le train de pose de voies devrait atteindre Laval dans le courant du printemps, avant de poursuivre vers l'Ille-et-Vilaine. Les différents partenaires ont salué l'engagement très ferme d'ERE, pour livrer le chantier dans les délais, avec un budget respecté, en contribuant à l'emploi et en apportant un soin particulier à l'environnement.

Futur « atout considérable pour le territoire », la LGV a d'ores et déjà permis de recruter 850 personnes localement (dont 200 en Bretagne) et de former 500 demandeurs d'emploi aux métiers du génie civil et du terrassement. 300 postes seront, par ailleurs, bientôt ouverts sur l'ensemble du tracé, dans les travaux d'équipement ferroviaire et de maintenance.

Source : Ouest France Entreprise